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Solico- l’Association pour solidarité avec le Congo Brazzaville – est une association à but non lucratif, sans dépendence confessionnelle ou politique. Son objectif est de soutenir la sociéte civile au Congo-Brazzaville dans son oeuvre pour la paix la reconciliation et le développement. Son ambition est la conscientisation à des niveaux differents et l’oeuvre pour le soutien du procès démocratique.

Les partenaires directs au Congo ont été NIOSI, operant de Brazzaville, et Suéco à Pointe-Noire.

Nous avons en Suède coopéré dans l’oeuvre des ONG financiée par L’ASDI à travers Fondation d’Olof Palme, Diakonia, Vie et Paix, Forum Syd, Water for All et Karlskoga Folkhögskola. Nous sommes partenaires avec le réseau Broderskap/Motala-Örebro dans leur cooperation avec l’ADPM pour le développement de la region de Mpangala. Les membres de Solico sont également avec Water for All/L’eau pour Tous et Karlskoga folkhögskola, en partenariat avec Suéco dans un projet d’éducation populaire, et dernièrement dans un projet d’eau au village Nangama.

SOLICO-anciennement KOSAC, fut fondée dans les années -70 par des membres de différents ONG,  tels que Broderskap, Fondation pour les Droits de l’Homme, des Eglises, des communautés et des Ecoles de Formation et Conscientisation/Folkhögskolor, ayant une tradition d’assistance et de cooperation.

L’économie de SOLICO  se base uniquement sur les droits des members. actuellement 100 SEK/an.

NOUS ESSAYONS DE FOURNIR CONTINUELLEMENT DES INFORMATIONS INTÉRESSANTS DE LA VIE SOCIALE, CULTURELLE, POLITIQUE ET RELIGIEUSE DU PAYS  DE CONGO À UN RESEAU DE GENS ET D’ORGANISATIONS QUI EN ONT PRONONCÉ  L’INÉRÊT.

A suivre des nouvelles de Congo

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Les Dépêches de Brazzaville, dimanche 4 mars 2012

Une série d’explosions, dimanche matin, dans un dépôt de munitions situé dans le quartier de Mpila a provoqué la mort de 150 personnes, blessé des centaines d’autres et provoqué de très importants dégâts matériels.

Selon nos journalistes sur place des maisons situées aux abords de la caserne se sont effondrées et les effets de la déflagration ont été ressentis très loin dans la capitale et jusqu’à Kinshasa.

« Mes parents vivent non loin de Mpila et le toit de leur maison s’est effondré; heureusement, ils n’étaient pas chez eux au moment du drame, mais leurs voisins n’ont pas eu cette chance », explique une jeune femme qui, habitant non loin de l’aéroport de Maya Maya, a été réveillée par la déflagration. « Je n’arrive pas à les joindre car le réseau est saturé, mais je sais qu’ils sont indemnes ».

L’accident serait dû à un incendie dans les magasins de munitions d’un dépôt de la caserne blindée de Mpila, située près du fleuve. La thèse de l’accident était privilégiée en milieu d’après-midi même si l’on ignorait encore la cause de cette explosion.

La situation a provoqué une très vive inquiétude dans la population où des scènes d’affolement ont été observées dans certains quartiers, la population cherchant à fuir pour se réfugier dans les quartiers situés au nord de la ville.

L’armée est intervenue rapidement après l’explosion pour porter secours aux habitants et sécuriser le périmètre concerné.

http://www.pcpacongo.org/newsletters_pcpacongo/pcpacongo_newsletter4.htm

Nouvelle information

Jeudi 9 Février 2012 à         04:30:00
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(Congo-Brazza, France)

Les quatre vérités

Après la bataille environnementale, la bataille économique. Tout aussi clairement qu’il l’a fait mercredi, à Lyon, à propos de la protection de l’environnement, Denis Sassou N’Guesso mettra ce matin en garde les chefs d’entreprise français, réunis au siège du Medef, à Paris, contre la vision négative de l’Afrique dont, à quelques  exceptions près, ils sont tous plus ou moins imprégnés.

Ne vous méprenez pas sur le sens de l’Histoire, leur dira-t-il. C’est en Afrique et non plus en Europe ou aux États-Unis que se joue désormais le sort de l’humanité. En Afrique et tout spécialement en Afrique centrale, parce  que la nature n’y a pas été dégradée par des pratiques industrielles abusives, parce que les ressources naturelles y demeurent quasiment intactes, parce que la croissance humaine y est plus rapide que partout ailleurs dans le monde, parce que le rythme de développement ne cesse de         s’y accélérer, parce que les frontières artificielles élevées par la colonisation s’y abaissent lentement mais sûrement entraînant la création de vastes ensembles économiques régionaux, parce que les nouvelles technologies s’y imposent plus vite que sur les autres continents.

Sans se départir du ton posé qui est naturellement le sien, le président du Congo fera remarquer à ses interlocuteurs qu’en délaissant l’Afrique comme ils l’ont fait au cours des deux dernières décennies, ils ont agi contre leur intérêt, perdant l’un après l’autre les marchés très profitables qu’ils avaient acquis au siècle précédent. Exemples à         l’appui, il soulignera l’arrivée en force de pays comme la Chine, l’Inde, le Brésil qui ne se laissent pas abuser par les campagnes de désinformation menées en Europe et qui investissent massivement sur le continent afin d’accélérer sa marche vers le développement durable. «Cessez de croire que nous ne sommes pas entrés dans l’Histoire,         dira-t-il en substance aux puissances industrielles et financières réunies pour l’écouter, et hâtez vous d’investir chez nous afin de rattraper le temps perdu. »

Le Bassin du Congo, au cœur duquel se trouve Brazzaville, est si vaste, potentiellement si riche, qu’il y a place pour tout le monde. À la condition, bien sûr, de respecter les peuples qui y vivent et de participer activement à la modernisation de leurs appareils économiques.  À la condition, aussi, de ne pas commettre les erreurs qui ont conduit    la France et l’Europe dans l’impasse économique et financière où elles se trouvent présentement. Ce discours sera-t-il entendu de ceux auxquels il s’adresse ? Tout indique que oui. Et c’est très bien ainsi.

Källa:         Les Dépêches de Brazzaville

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